Bien que financés par l’État, l’unique Centre d’accueil et d’orientation (CAO) et les neuf CADA sur Marseille, struc- tures concentrant la majeure partie des migrants accueillis dans la Région PACA, sont gérées par des associations agréées par les pouvoirs publics comme le Service d’accueil et de reclassement des adultes (SARA).

Cette dernière s’occupe à la fois du CAO « Vento Mai » ouvert en mai 2016 dans le XIIIème, pouvant accueillir 30 migrants, et dirige l’un des neuf CADA, proche de la gare Saint-Charles. Destinés à accueillir spécifiquement les migrants issus du dé- mantèlement de la « Jungle » de Calais, les CAO, où le temps d’accueil est théorique- ment limité à 4 mois, ont pour but d’aider le migrant dans sa demande d’asile avant une prise en charge par un CADA.

Les CADA marseillais peuvent accueillir jusqu’à 561 demandeurs d’asile en attente de réponse dans des logements collectifs ou des appartements. Ces réfugiés perçoivent parallèlement quotidiennement l’Allocation pour Demandeur d’Asile, de 6,80 euros.

D’autres possibilités d’accueil entièrement gérées par les associations.

Cependant, les centres institutionnalisés et financés par l’État ne sont pas les seules possibilités offertes aux migrants à Marseille, à l’image de ce que propose depuis 2013 le Service jésuites des réfugiés à travers le réseau Welcome.

Il s’agit pour des familles un peu partout en France et à Marseille, d’accueillir, entre 4 à 6 semaines, des demandeurs d’asile, qu’ils soient seuls ou en famille. Le but étant de mettre en relation les différents participants aux projets, pour partager leurs expériences et permettre un « accueil plus chaleureux ». « On permet aux réfugiés d’être mieux accueillis en France, et on donne la possibilité d’inviter nos membres à de nouveaux liens sociaux entre ceux qui, chacun et ensemble, re- lèvent le grand défi de l’hospitalité », explique le président de JRS France, Michel Croc.

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Barnabé Dovergne